Les allergies respiratoires : causes et symptomes

Le soleil brille, les oiseaux chantent et le pollen vole … 

Et oui le printemps est là et avec lui pollens et graminées ! De quoi faire le bonheur des allergiques !

 

Qu’est ce qu’une allergie ? 

L’allergie, aussi appelée hypersensibilité, est une réaction anormale du système immunitaire contre des éléments étrangers à l’organisme (allergènes), mais inoffensifs. Elle peut se manifester dans différentes régions du corps : sur la peau, aux yeux, dans le système digestif ou encore dans les voies respiratoires. Les types de symptômes et leur intensité vont varier selon l’endroit où l’allergie se déclare, et en fonction de plusieurs autres facteurs, propres à chaque personne. Ils peuvent être très discrets, comme l’apparition de rougeurs sur la peau, ou potentiellement mortels, comme le choc anaphylactique.

 

Quelles sont les principales sources d’allergies respiratoires ?

Les principales sources d’allergies respiratoires sont les pollens (cyprès, bouleau, ambroisie, graminées, …), les moisissures, les acariens ainsi que les poils et les d’animaux.

 

Quels sont les principaux symptômes  ?

  • de la conjonctivite, des yeux rouges, qui chatouilles…
  • des éternuements, un nez qui coule ou qui est bouché
  • des respirations sifflantes ou des crises d’asthme
  • de l’eczéma (surtout chez les jeunes enfants)

Les personnes allergiques le sont rarement à un seul allergène. La réaction allergique peut se manifester de plusieurs façons chez une même personne ; il a été montré que la rhinite allergique est un facteur de risque pour le développement de l’asthme.

 

De plus en plus fréquentes

Les allergies sont beaucoup plus fréquentes de nos jours qu’elles ne l’étaient il y a 30 ans. Dans le monde, la prévalence des maladies allergiques a doublé au cours des 15 à 20 dernières années. De 40 % à 50 % de la population des pays industrialisés est affectée par une forme d’allergie.

Selon une hypothèse, le fait de vivre dans un environnement (maisons, lieux de travail et de loisirs) de plus en plus propre et aseptisé expliquerait l’augmentation du nombre de cas d’allergies au cours des dernières décennies. Le contact, en bas âge, avec des virus et des bactéries permettrait une saine maturation du système immunitaire qui, autrement, aurait tendance à la réaction allergique. Cela expliquerait pourquoi les enfants qui contractent quatre ou cinq rhumes par année seraient moins à risque d’allergies.

 

Diagnostic

Le médecin procède à un historique des symptômes : à quels moments se manifestent-ils et de quelle manière. Des tests cutanés ou un prélèvement sanguin permettent de découvrir précisément l’allergène en cause afin de l’éliminer le plus possible de son milieu de vie, et de pouvoir mieux traiter l’allergie.

Les tests cutanés permettent d’identifier les substances qui déclenchent la réaction allergique. Ils consistent à exposer la peau à de très petites doses de substances allergènes purifiées; on peut en tester une quarantaine à la fois. Ces substances peuvent être du pollen de diverses plantes, de la moisissure, des squames animales, des acariens, du venin d’abeille, de la pénicilline, etc. On observe ensuite les signes de réaction allergique, qui peut être immédiate ou à retardement (48 heures plus tard, surtout pour l’eczéma). S’il y a une allergie, un petit point rouge apparaît, semblable à une piqûre d’insecte.


La prescription du médecin

Si votre enfant souffre d’allergie respiratoire, le médecin cherchera d’abord à découvrir la substance à laquelle il est allergique. Il pourra ensuite vous parler des moyens à prendre pour limiter l’exposition à la substance allergène. Il pourra également vous conseiller l’emploi d’un médicament en vente libre ou prescrire à votre enfant un médicament qui soulagera ses symptômes : un antihistaminique, un décongestionnant, un corticostéroïde nasal, etc.

Si les traitements sont inefficaces, un traitement visant à désensibiliser l’enfant peut être pratiquée par un allergologue. Il consiste à injecter, pendant 3 à 5 ans, des doses croissantes de la substance allergène afin que la personne allergique y devienne moins sensible. Ce traitement est particulièrement efficace dans le cas des enfants allergiques au pollen. Il peut aider à prévenir l’apparition de l’asthme chez un petit qui souffre de rhinite allergique saisonnière.


Conseils pratiques

En cas d’allergie aux animaux, on évite d’en avoir à la maison.

En cas d’allergie aux acariens, on élimine les poussières (aspirateur, retrait des tapis, on utilise une housse de matelas et d’oreiller antiacariens).

En cas d’allergie au pollen :

  • Gardez les portes et les fenêtres fermées durant les périodes où les plantes dispersent le pollen
  • Évitez de faire sécher les vêtements, les serviettes et la literie à l’extérieur.
  • Autant que possible, employez un système de ventilation intérieure muni d’un filtre haute efficacité pour les particules de l’air (filtre H.E.P.A.).
  • Limitez les activités extérieures lorsque la concentration du pollen auquel il est allergique est élevée. Généralement, les concentrations sont plus grandes le matin. Vous pouvez consulter les services de prévisions météo pour connaître ces indices.

 




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Auteur de l’article : Vicky

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