ProcraQUOI ?
La procrastination (du latin qui signifie « en avant » et crastinus qui signifie « du lendemain ») est une tendance à remettre systématiquement au lendemain des actions (qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non). Le « retardataire chronique », appelé procrastinateur, n’arrive pas à se « mettre au travail », surtout lorsque cela ne lui procure pas de satisfaction immédiate.
Ce terme vous parle ? A moi oui ! Je suis, non j’étais, une procrastineuse de compétition ! Championne toute catégorie. Je reportais tout au lendemain, puis au sur-lendemain, ainsi de suite…
Se rendre compte que l’on procrastine est déjà un bon pas vers la guérison car on a tendance à se trouver des excuses pour ne pas avouer avoir tout simplement «la flemme».
On remet rarement à demain le fait d’aller se chercher un morceau de chocolat et une bonne tasse de café ou d’allumer la TV, vous êtes d’accord ?
➡ Pourquoi on procrastine alors ?
– Par peur de l’échec, peur de mal faire, du jugement des autres ou de son propre jugement (perfectionnisme).
– Par peur de l’inconnu : par exemple, je veux partir 1 mois visiter l’Afrique mais sortir de ma zone de confort me fait peur
– Par peur du succès : il est par exemple possible d’avoir peur que son projet professionnel marche tellement bien que ça ait des conséquences sur sa vie personnelle.
➡ D’autres raisons font que l’on procrastine :
– Le manque d’estime de soi : on ne se sent pas capable de le faire
– Le manque de concentration : on se laisse vite distraire, et ça je connais ! Merci les réseaux sociaux !
– Le manque de motivation : on ne voit pas l’intérêt de faire cette tâche maintenant, ce n’est pas urgent.
En général, on se trouve des excuses pour reporter l’action, on essaie de se convaincre que ce n’est pas de notre faute (« ça ne sert à rien que j’aille courir maintenant, de toute façon au soir on va au restaurant ! »…).
Pour pouvoir avancer dans notre quête de la vie idéale, il faut commencer par vaincre cette mauvaise habitude. Elle est la cause principale de nos échecs.
Comprendre pourquoi on recule une tâche nous aidera à nous surpasser et à l’accomplir plus facilement.
➡ Faisons un petit exercice :
Pensez à au moins 5 tâches que vous avez l’habitude de reporter et identifier la cause ensuite notez en quoi la réaliser tout de suite vous soulagerait.
➡ Exemples
– Repasser le linge – manque de motivation – Si je le fais tout de suite, je serai fière de moi et je ne verrai plus traîner tout ce linge, de plus je pourrai mettre ma jupe bleu demain pour aller travailler.
– Prendre un rendez-vous médicale – peur de faire cet examen – plus vite c’est fait, plus vite je peux sortir ça de ma tête.
– Faire un dessin – peur de l’échec, de son propre jugement (perfectionnisme) – si ce dessin n’est pas parfait, il m’aidera à me perfectionner et je serai super fière d’avoir pris le temps pour ce loisir.
Vous voyez ? C’est simple !
Entrainez-vous à établir la cause et ensuite ressentir le plaisir de voir cette tâche accomplie et quand le moment sera venu de vouloir procrastiner vous saurez comment agir.
Dites vous également qu’une tâche aussi pénible soit-elle à commencer, fini toujours par donner un grand moment de satisfaction une fois accomplie. Et quand on y repense, au final on y trouve que du positif !
➡ La procrastination c’est également le fameux «QUAND», vous le connaissez aussi?
– Je ferai ça QUAND j’aurai plus de temps
– J’irai courir QUAND il fera plus chaud
– J’arriverai à me lever plus tôt QUAND les enfants seront plus grands
– QUAND je serai en vacances, je nettoierai le frigo
C’est une énorme barrière mentale, un frein à notre existence ! Il faut prendre conscience que ce QUAND n’est qu’une excuse bidon.
Il n’existe pas. C’est maintenant ou jamais.
Alors les mamans, je suis certaine que cet article vous fait prendre conscience que vous procrastinez un peu 🙂
On se MO-TI-VE 💞