NON ! On ne laisse pas pleurer un bébé !

Vous avez certainement (et malheureusement) toutes entendu ce genre de phrases :

« Ne le garde pas tout le temps à bras, il va s’habituer« , « il est capricieux » « Laisse le pleurer, il faut qu’il comprenne« , « il doit apprendre à s’endormir seul« , « il finira par dormir quand il sera fatigué de pleurer » …

Mais qu’il s’habitue à quoi ? A être câliné ? A être rassuré ? A se sentir aimé et bien entouré ?
Et le laisser pleurer pour qu’il comprenne quoi ? Qu’il ne doit compter sur personne ? Qu’il est seul pour affronter cette épreuve ?

Quand j’entend ce genre de propos, je n’ai qu’un seul sentiment : de la pitié pour ces personnes, ces moutons qui n’ont vraiment rien compris.
C’est vraiment triste de suivre un schéma, des paroles et des actes venus des générations passées sans faire confiance à son instinct.

➡ Osez leur dire : NON ! ⛔ Je ne suis pas d’accord, mon bébé à passé 9 mois en sécurité, pourquoi du jour au lendemain je devrais le mettre de côté comme un objet pour qu’il « s’habitue » ?
NON ! Je ne veux pas qu’il s’habitue brutalement ! Je veux qu’il s’adapte petit à petit à son nouvel environnement et qu’il sache qu’on est là et qu’on sera toujours là pour lui.

 


Voici un extrait que je trouve fort intéressant du dossier de la Leche League  : Ne laissez pas pleurer les bébés

 

L’Association Australienne pour la Santé Mentale Infantile (AAIMH) se dit préoccupée par la tendance actuelle, dans les pays industrialisés, à vouloir contrôler les pleurs des jeunes enfants. Le contrôle des pleurs est défini comme un ensemble de tactiques destinées à amener les enfants à moins pleurer et à ne plus se réveiller la nuit : laisser le bébé pleurer de plus en plus longtemps avant de s’occuper de lui, ne pas se lever s’il pleure la nuit afin qu’il apprenne à se rendormir seul. L’AAIMH estime que ces pratiques ne correspondent pas aux besoins émotion­nels et psychologiques des jeunes enfants, et qu’elles peuvent avoir des conséquences négatives à long terme sur leur santé psychologique.

➡ Les pleurs du bébé sont un signal de détresse physiologique ou émotionnelle.

Les bébés doivent s’adapter à un monde totalement nouveau, et même de petites choses aux yeux des adultes peuvent être très difficiles à vivre pour eux.

➡ Laisser un bébé pleurer sans lui apporter de réconfort, même pendant une courte période, peut être très angoissant pour lui.

Entraîner un jeune enfant à ne pas pleurer pourra effectivement amener un enfant à ne plus pleurer. Mais cela pourra aussi lui apprendre qu’il ne peut espérer aucune aide lorsqu’il en a besoin.


Les bébés à partir de 6 mois éprouvent souvent de l’anxiété lorsqu’ils sont séparés des personnes qu’ils connais­sent bien. Cette angoisse s’atténuera lorsqu’ils auront compris que l’absence est un phénomène temporaire et ne présente pas de danger pour eux. Cet apprentissage peut aller jusqu’à l’âge de 3 ans.
Presque tous les enfants cessent d’avoir besoin qu’on les rassure à l’occasion de leurs réveils noctures vers 3 à 4 ans, et beaucoup y arrivent plus tôt.


➡ Les enfants se sentiront beaucoup plus en sécurité si leurs pleurs déclenchent rapidement et systématiquement une aide adéquate de la part de la personne qui s’occupe d’eux. Un attachement lié à un solide sentiment de sécurité représente le fondement d’une bonne santé mentale.


➡ Les enfants dont les parents répondent rapidement lorsqu’ils pleurent apprennent à se calmer plus rapidement et facilement,au fur et à mesure qu’ils prennent conscience que leurs besoins émotionnels sont pris en compte.


Le mode de vie occidental et les avis de certains « experts » ont amené à penser que les jeunes enfants doivent dormir toute la nuit sans interruption au bout de quelques mois, voire de quelques semaines. En réalité, les jeunes enfants se réveillent plus souvent que des enfants plus âgés ou des adultes, car leurs cycles de sommeil sont plus courts. Ces cycles courts ont pour objectif d’augmenter le temps de sommeil paradoxal, dont on pense qu’il est important pour le développement du cerveau.
De nombreux parents se disent épuisés en raison des réveils nocturnes de leur enfant, d’une part en raison de la fa­tigue physique induite par ces réveils, et d’autre part en raison des attentes irréalistes en matière de sommeil chez un jeune enfant.


De nombreux bébés et de nombreux parents dorment mieux quand ils dorment ensemble.
➡ Il n’existe aucune raison valable pour dire qu’un enfant ne devrait pas dormir avec ses parents.


En conséquence, l’AAIMH fait les recommandations suivantes :

➡Le fait de se réveiller la nuit est normal chez les bébés et les bambins. Cela ne doit pas être qualifié de « problème » sauf si le comportement de l’enfant est tel qu’un problème est évident.


➡ Les parents doivent être rassurés sur le fait que répondre immédiatement aux pleurs du bébé ne risque pas de lui donner « de mauvaises habitudes ».

 

 

📎 Bon à savoir !

Si un bébé pleure, ses glandes surrénales libèrent du cortisol, une hormone aussi appelée hormone du stress. Lorsqu’un adulte le console, le taux de cortisol diminue. Sinon, le taux de cortisol demeure élevé.

Certaines expériences de vie représentent un stress surmontable, c’est-à-dire un stress important à gérer, mais essentiel à un développement sain. Par contre, un stress prolongé et ininterrompu peut avoir des effets toxiques sur le cerveau de l’enfant. En effet, en grande quantité, le cortisol peut rester dans le cerveau pendant des heures, sinon des jours. Il peut alors nuire aux structures du cerveau. Le stress chronique et prolongé est donc toxique et souvent associé à des abus et à de la négligence pendant la petite enfance.
Au contraire, lorsqu’on réconforte et cajole un enfant, son cerveau produit une hormone qui l’apaise, l’ocytocine. C’est ce sentiment de bien-être qui l’habite à chaque contact avec ses parents qui lui permettra de développer un lien affectif très fort avec eux.

 

Mon expérience de maman poule 💕:

Durant les premières semaines de vie de mon bébé, on a répondu à tous ses besoins (dans la mesure du possible) et le plus rapidement possible.
On ne l’a jamais laissé pleurer ou râler, au moindre petit cri on était là.

C’était un bébé que l’on peut qualifier de « pot de colle », il aimait être à bras ou en écharpe et ne dormait bien que sur maman 💕.
La nuit il dormait dans son couffin juste à coté de moi et bien souvent la main sur son visage.

Il a très vite compris que maman est toujours là quand j’ai besoin d’elle donc je n’ai pas besoin de pleurer si elle s’éloigne.

Au fil des mois, il est devenu un bébé super autonome, il n’a besoin de personne pour jouer et peut rester seul dans une pièce sans angoisser.

Il en faut vraiment beaucoup pour qu’il pleure car il sait qu’au moindre besoin, quelqu’un sera la pour lui, il vit dans un climat de confiance.

Je ne regrette VRAIMENT pas de ne pas avoir écouté « les moutons » qui me disait de le laisser pleurer un peu.

 

⭐ Des études ont aussi démontrés que les bébés que l’on n’a pas laissé pleuré donnent des enfants autonome et des adultes  en meilleure santé, moins dépressifs, dotés d’une meilleure capacité d’empathie et aussi nettement plus productifs que ceux qui avaient souffert d’un manque d’attention.

 

💞Jeunes ou futures mamans, souvenez-vous …
Il vaut mieux souffrir quelques mois (car oui s’occuper 24h/24 d’un bébé parfois sans dormir ça peut faire souffrir !) pour ensuite avoir un enfant bien dans sa tête que « d’apprendre » à son poupon à vivre dans l’angoisse et la solitude aux risques d’avoir un enfant difficile et stressé par la suite.
 💞

Rendez-vous sur Hellocoton !

Auteur de l’article : Vicky

Partagez-nous votre expérience